La cour extérieure (sujet commun)

Ici, c'est le sujet commun de la cour extérieure, la où tout le monde peut poster.
Ce sujet ne sera jamais verrouillé.

Je sortais un peu du hall, encore trop bruyant. Les élèves étaient tous installés depuis quelques jours mais on nous avaient prévenus que les cours ne commençaient pas tout de suite, car tout les professeurs n'étaient pas encore prêts. Je marchais dans les allées qui commençaient à fleurir.
°Ils sont pratiquement tous à l'intérieur... c'est bien plus calme ici°
Je marchais encore un peu et m'arrêtais pour aller m'assoir sur un banc.
°Je me demande quand les cours vont commencer...°
J'aimais beaucoup le calme mais au bout d'un moment, si je ne faisais rien, je commençais à vraiment m'ennuyer.
°J'en viendrait presque à souhaiter qu'il se passe quelque chose...°
Seul le chant des oiseaux et le léger bruissement du vent se faisait entendre. Je sortis un livre de mon sac et commençait à lire.

Ne pouvant pas me concentrer à l’intérieur, cherchant un endroit calme, où je pourrais m'isoler, j'étais venu ici.
En passant ma main dans mes cheveux distrait je ne vis pas tout de suite Ren assis, c'est quand je n'étais à quelque pas de lui, que je remarquais sa présence. Il semble plutôt calme, il a même sorti un livre. Sans faire trop de bruit je m'assois à côté de lui et regarde mes partions toujours inachevées. Un étrange sentiment me vint, je devine ce que c'est en un instant, mais je ne comprends pas pourquoi je ressent de tels sentiments, alors que je suis entrain de faire ce que je préfère au monde. Mes mains se mirent à trembler comme pour me montrer son désaccord. Je soupire puis tourne mon regard vers Ren et le détourne ensuite pour contempler la nature. Un magnifique décor s'offre à moi et je ne suis même pas apte à composer, mais alors que me fallait il d'autre? Je ferme les yeux repensant à mon passé.
-Il semblerait que l'inspiration ne soit pas au rendez vous....

Je levais les yeux de ma page et vis Damon, assis avec ses partitions. J'haussais un peu les sourcils, étonné de le voir.
°D'habitude, il se tient plutôt à l'écart de nous°
Enfin... il se tenait surtout à l'écart d'Azad. Je lui souris et lui dit.
- Ne t'en fais pas, tu trouvera. Tu fais des partitions magnifiques à chaque fois.
Je regardais la page qu'il était en train de composer avant de le regarder à nouveau.
- J'espère qu'on sera tranquille ici... au moins pour un petit moment. J'aimerais pouvoir étudier normalement...
Je croisais mes bras et soupirais.
°Pour une fois...°

Je rouvre mes yeux, puis je fixe du regard Ren. Je jette mes partitions à terre. La phrase qu'il avait prononcé en premier m'a profondément touché pourtant je sent en moi ce sentiment si stupide, le doute s'empare de moi. Puis c'est la colère, oui contre moi, contre ce passé qui avait ressurgi et qui m'empêche dorénavant de faire de la musique. D'un geste désinvolte je passe ma main dans mes cheveux. Puis mon regard se tourne pour fixer au loin le ciel qui commence à se voiler, par la noirceur de la nuit, par les ténèbres.
-Toi tu ne sais pas, après tout personne ne sait.....Je n'arrive plus à écrire depuis des mois et rien que l'idée de poser mes doigts sur un piano.....fais trembler tout mon être...je n'y arrive plus....mes doigts se tétanisent...je ne peux plus joué....Ah je suis pitoyable....c'est désolant.
Je soupire et ferme les yeux comme pour imprégner mon être de l'odeur sucré que renferme ce lieu paradisiaque. Puis pensant à sa deuxième phrase un rire amer vient de franchir mes lèvres.
-Une année calme..;en a-t-on eu un jour?! Il ne vaut mieux pas rêvé...il n'y a rien ici pour nous...comme il n'y a jamais eu quelque chose ailleurs....
°L'éternel recommencent...°

Je le regardais, un peu surpris par ces propos. D'autant qu'il ne se confiait jamais aux autres d'habitude. Je l'avais toujours connu distant, même envers moi et Azad alors que nous étions souvent ensemble.
°Et je sais même pas comment je pourrais le réconforter°
Dans ce genre d'exercices j'étais plutôt nul.
- Ah... écoute, je ne connaît rien à la musique... mais je sais que si moi aussi du jour au lendemain je manquais de quelque chose, je me sentirais vraiment mal. J'espère que ça ira mieux pour toi.
Je baissais la tête et eu un triste sourire. Je murmurais.
- Non en effet, disons que la vie n'est pas un long fleuve tranquille pour nous... Il est des fois où l'on ne choisis pas.

Je repense à tout ce qui c'était passé avant le recommencement. Ma respiration se fait plus rapide, voir presque difficile. Je me concentre sur les feuilles au sol. Tentant d'effacer les mauvais rêves, qui ne sont que la réalité.
-Si seulement....il m'aurait 5min....et tout ça....n'existerait pas....si....seulement le destin n'avait pas été celui là.....
Reprenant mes esprits et réalisant que j'avais parlé à voix haute, je me baisse pour ramasser les partitions gêné. En me redressant je regarde Ren et dis d'une voix ferme.
-Si tu pouvais oublié ce que je viens de dire et tout ce que je t'ai dis.....en tout cas du moins n'en parle à personne.
Je m'éloigne pour me coller à un arbre, il y a des choses qu'il vaut mieux garder pour soit.
°Dire.....que tu continus...encore à me hanter....°
Sentant le vent, faisant frissonner ma peau, je ferme mes yeux pour me vider l'esprit et enlever ce poids qui pèse sur moi comme une massue.

Un peu surpris par ses paroles, je lui dis.
- Oui... ne t'en fais pas, je garderais ça pour moi.
Je n'eus pas le temps d'ajouter autre chose car Damon se leva et s'éloigna. Je soupirais et passer la main dans mes cheveux.
°Il y a vraiment des fois où j'aimerais ne pas être aussi gauche...°
Je n'avais encore jamais vu Damon dans cet état, et il m'inquiétait un peu. De plus, je n'avais pas compris sa première phrase.
°Ou alors cette phrase ne doit justement pas être compris°
Je secouais la tête et, de nouveau seul, me replongeais dans mon livre.

Nadjia arriva dehors, elle ne sait comment... Elle marchait, encore une fois perdue dans ses pensées, son uniforme rangé dans son sac à dos. Elle le mettrait plus tard, éventuellement... Elle ne revint à la réalité qu'une fois qu'elle s'étala par terre, ayant trébuchée sur un rocher. Se relevant en vitesse, elle vérifia que personne ne l'avait vu pour continuer sa route et se rendre compte qu'elle était à l'extérieur.

°Enfin seule...°

Il n'y avait pas de garçon pervers, juste quelques personnes qui flânaient. Elle haussa les épaules avant de passer par des chemins, s'éloignant le plus possible des gens, et s'assit sur un banc à l'ombre. Là, elle chanta doucement. Cela lui arriva souvent, et elle chantait bien. Tellement bien que des fois, les oiseaux se taisaient. C'était une chanson douce, qu'elle avait entendu de sa mère, seul souvenir de ses vrais parents, pas même un visage ou un nom... Juste cette chanson...

Transportée, elle se réfugia une nouvelle fois dans son petit monde, toujours chantante, sans faire attention à l'heure.

Sursautant brusquement, elle se souvint qu'elle devait se changer, elle se leva en vitesse et courut dans tout le jardin, puis entra dans le hall, courut dans les escaliers, pour atteindre sa chambre.

Le ciel était sombre, il ne devrait plus tardé à pleuvoir. Même en sachant cela je reste assis sur mon banc, tout de fois je range mes partitions dans leurs pochettes, pour éviter qu'elles prennent l'eau. Mon portable se mit à vibrer, je lâche un grand soupir, sans faire le moindre geste, puis réalisant que les vibrations continues j'émis un second soupir et je fouille dans la poche de ma veste. Une fois l'appareil en main je vis le nom de la personne qui voulais me joindre. Dans un froncement de sourcils je décroche.
-Oui?
-Damon, j'ai cru que j'allais tombé sur ton répondeur.....
-Qu'est ce qui se passe?
-Je voulais savoir si tout se passait bien, normalement.....
-C'est le cas, rien de suspect comme on dit.....Je ne peux pas te parler longtemps je suis à l’extérieur là.....
-Ah.....Bien....Tu passeras le bonjour au deux autres.....Restez vigilants....
-Bien sûr.....Si tu as des nouvelles sur le dossier en cours tu me rappel....
-oui....allez je te laisse, j'ai encore du travail...amuse toi bien....
Je ne répondis pas, la communication venait de s'arrêter. Je redresse ma tête et regarde le ciel. Non il n'y a rien d'anormal ici. Je sent que je vais m'ennuyer à mourir ici. Je soupire de nouveau en rangeant mon portable. Que fallait il que je fasse ?

Assis sur un banc, je reposais le livre que je lisais depuis une heure. Le temps était vraiment agréable. Aujourd'hui il n'y avait pas cours et j'avais décidé de profiter du beau temps pour être un peu tranquille, loin du bruit.
°Je me demande ce que font les autres°
Je n'avais pas recroisé Azad et Damon depuis un moment. J'espérais juste qu'Azad se tenait tranquille.
°Je me demande aussi quand le maître reviendra...°
Cela faisait un moment qu'il était partis, et nous n'avions toujours pas de nouvelles.
°J'espère qu'il s'en sort. Mais bon le connaissant il n'y a pas de raison°
Même si je ne pouvais pas m'empêcher d'être inquiet pour lui. Je soupirais et fermais les yeux, laissant le soleil réchauffer mon visage.

Je sentais un liquide froid me parcourir le corps, ce qui me réveillais aussitôt, d'un bon qui me relevais intégralement, j'allais attraper ce qu'il fallait dans la poche interne de ma veste, pour me défendre. Lorsque je voyais le visage de mon attaquant, ou plutôt attaquante. Perplexe, je relevais un sourcil, tout en restant immobile, avant de détendre mes muscles, il n'y avait rien de grave, je soupirais en me redressant un peu sur les nerfs, je m'approchait d'elle, tentant d'apaiser la colère qui faisait rage en moi.

-Il semblerait que tu ne connaisse pas d'autres moyens que de réveiller les gens de manières plus délicates.....Soit tu ne m'aimes pas tant mieux pour toi.....mais me jeter un sceau à la figure...juste par plaisir....ça dépasse les limites du raisonnable....Si je n'avais pas fais attention que c'était toi...te rends tu comptes....

°Il est indéniable qu'elle ne pouvais pas se rendre de ce qu'elle ignorait...là dessus il valait mieux garder le silence...°

Je lui agrippais le bras, pas en douceur, étant donné que mes nerfs étaient à vif. Je repensais a la conversation de l'autre jour, ce qui n'avait aucun effet d'apaisement sur moi, je soupirais exaspéré en fixant son regard.

-A l'avenir évite de faire ce genre de chose....ou tu risquerais de t'en mordre les doigts....c'est un conseil...tu ne me connais pas....et comme tu peux le remarqué..il y a n'y a aucune raison pour que je sois gentil avec toi plus que je ne le suis pas avec les autres....

Réalisant que de lui serré le bras de la sorte risquait de lui faire mal, je lâchait son bras, je réalisais aussi qu'elle avait du me voir faire ce cauchemar, ce qui gagnait encore plus ma fureur. Je me penchais sur elle, pour murmurer.

-Tu n'as rien vu....

Puis je m'éloignais retournant sur mon banc, évidement trempé, mais mes nerfs commençaient à se calmer, je passais ma main dans mes cheveux, tout en continuant de regarder Nadjia.

Elle l'écouta longuement. Elle s'en était douté : il n'avait pas apprécié. Et cela, en soit, aurait put lui arracher un sourire sadique, mais elle se força à garder cette face impassible pour ne pas attiser sa colère encore plus et cela aurait finis en bagarre. Ne connaissant pas la force de son adversaire, elle ne connaissait pas ses chances de gagner, alors elle préfère encore faire la jeune fille innocente qui ne sait pas se battre.

° S'ils savaient... °

Quand il lui prit le bras sans douceur, elle avait grandement envie de lui en mettre une, voir deux, mais se retint encore une fois et resta impassible, sans ciller, à l'écouter déblaterer jusqu'à ce qu'il la lâche enfin. Elle jeta un oeil à là où il l'avait touchée avant de revenir vers lui. Elle n'aura pas de bleu, encore moins de fracture, même si elle avait une petite douleur. Quand il se pencha vers elle, elle eut instinctivement un mouvement de recul léger, le poing fermé et serré comme si elle allait lui mettre un pain. Pain qu'elle aurait aimé mettre. Elle le regarda s'assoir de nouveau en haussant un sourcil et s'approcha de lui jusqu'à ce que leur souffle se mélange.

- Monsieur aurait voulu un réveil plus doux ?

Elle s'arrêta, le regarda longuement avant de se redresser.

- Aurais-tu préféré que je t'embrasse très chère belle aux bois dormant ? Malheureusement pour toi, j'ai une grande mémoire, bien que j'ai eut quelques problèmes par le passé...

Elle s'arrêta soudain au milieu de sa phrase, les souvenirs tentant d'affluer à sa mémoire. Elle en avait mal aux oreilles, d'entendre cette pluie battant les pavés, ce vent froid, ces pleurs étouffés, ces vêtements noirs... Elle détestait le noir... Secouant la tête avant de sombrer dans un "flash back", elle regarda de nouveau Azad avec froideur, contrestant avec cette expression apeurée d'il y a quelques secondes.

- Je ne pourrais pas oublier ce que j'ai vue, mais je ne dirais rien, si cela t'intrigue.

Le fait qu'elle ne pouvait rien oublier de ce qu'elle voyait ou entendait, c'était pour compenser son absence de souvenir quand elle était petite...

Je devais m'entretenir avec le directeur, d'une affaire plutôt pressante, lorsque l'entendais une conversation sur mon chemin, c'est pourquoi j'étais venu jusqu'ici. Qu'elle n'était pas ma surprise de trouver deux jeunes personnes entrain de se quereller. Je riais encore en tapant dans mes mains si ils n'avaient pas remarqué ma présence maintenant il le pouvait. Qu'elle remarquable querelle d'amoureux, je soupirais de cette petite boutade personnelle, tout en continuant d'avancer dans leur direction, bien loin de me décontenancé de la promiscuité d'eux à moi. Les deux individus avaient ma fois l'air banal, ce qui gagnait ma réelle indifférence.

-Il semblerait que l'on s'amuse beaucoup par ici.....mais l'éducation semble avoir manqué certaines personnes.....Pardonnez mon impolitesse....Donatey comte de Lunar....Bien que nous n'ayons pas le même rend au niveau de notre titre...je préfère parler...à égalité.....

D'un pas strict je m'approchais encore plus prêts, mon sourire avait disparu, je frottais de manière délicate ma veste de velour, avant de m'attarder sur le visage de la jeune fille, puis je me tourne vers le jeune homme, qui semblait emplie d'animosité, son visage me semblait familié, ce qui faisait assombrir les traits de mon visage, il était indégniable que je connaisais cet individu.

-Ma foie de prêt vous êtes plutôt agréable à regarder...et si l'envie me prenait....Ah quand à vous jeune homme...faites bien attention où vous mettez les pieds vous risqueriez de chuter.

Je m'approchais de la jeune fille avant de passer ma main dans ses cheveux, puis je m'éloignais pour prendre la direction du Hall, rien ne semblait avoir changé ici. J'espère que le directeur sera content de ma surprise.

Je voulais rétorqué aux propos de Nadjia, lorsque je sentais une présence très peu appréciable vers nous. J'entendais son rire et ces applaudissements qui semblaient creux. mon visage devenait froid, voir même glacial, car cet individu n'était pas le bienvenue, au contraire il était à effacer du monde. Je me levais pour rester près de Nadjia. Mes nerfs de nouveaux mis à rude épreuve, j'avais carrément envie de tuer ce type, mais je ne pouvais rien faire, je le laissais donc s'avancer. Ne suivant même pas ses paroles, je ne faisais que regarder ces gestes, et à la moindre tentative, je le provoquerais. Mais il restait totalement indifférent ce qui me paraissait louche, jusqu’à ce qu'il passe ces doigts blancs dans les cheveux de Nadjia, je restais plutôt calme, malgré mon envie de meurtre. Puis il s'en allait comme il était venu, ce qui m'exaspérait encore plus. Je le suivais de quelques pas, en m’arrêtant je dis.

°C'est un...il embaume à des kilomètres à la ronde...je n'avais même pas remarqué sa présence...trop occupé...à me quereller avec cette idiote....°

-Ne te crois pas permis de tout sir du ridicule, qui que tu sois, tu n'es pas le bienvenue ici.....et ne t'avise pas de t'approcher de nous encore une fois...ou je n'hésiterai pas...

°Non je ne peux pas lui dire le fond de ma pensée devant l'autre.....Il valait mieux trouver une raison plausible à mon agacement que la vérité....°

-Ne la touche plus....ou je crois qu'il va t'arriver deux trois bricoles....

Son rire parvenait encore à mes oreilles, je me retournais et marchais en direction de Nadjia d'un pas rapide. Je réglerais ce problème plus tard, il fallait d'abord que je m'occupe de la petite discutions que j'avais avec elle. Voulant cacher mon agacement je préférais reprendre ma part de plaisanterie. Lentement je m'approchais d'elle, elle sentait encore l'odeur de l'autre, je passais donc ma main dans ces cheveux pour faire disparaitre ce qui me semblait déplaisant, tout en souriant je murmurais à son oreille.

-Un réveil plus doux certainement qui ne souhaite pas être réveillé en douceur....Un baisé comme c'est gentil, mais tout dépend du prince charmant qui l'offre....et dans ce cas là...les petits crapauds ne font pas figurants dans ce rôle...à moins que je ne me trompe sur la marchandise bien sûr...de toute manière l'erreur appartient à tout homme et en étant un, moi même, il met possible de me tromper...Quoi que si j'avais la possibilité de savouré la chose...avant de porter un jugement...je serais certainement en mesure de répondre sans doute...mais pour cela ne faut-il pas que j'ai l'accord de la personne qui propose...en de pareille situation...je m’octroie souvent le droit de prendre ce que je désire...Mais n'est ce pas ce qu'il y a de plus intéressant que la manière de vouloir une chose...sans qu'on nous en donne la possibilité de l'avoir...

J'approche mon visage du sien, et fleurant de mes lèvres, les siennes, puis je continuais de murmurer.

-Toute fois serais ce un pêché que de céder à une telle tentation...sans pour autant se sentir coupable de la moindre des façons qu'il soit....je serais tenter de le découvrir...et puis cela ne me déplairais d'aucune manière de voir à quel point vous pouvez me détester ainsi....et cela ne ferait que vous faire ressentir se sentiment encore plus fort...ce qui pour cause montre que bien que malgré que vous ne m'aimiez pas vous ressentiez quelque chose pour moi...

Je me recule et retourne sur mon banc, tentant d'effacer le sourire qui se formait sur mes lèvres, après tout, elle cherchait à gouter à mes réactions, et bien en voilà une qui était tout à fait mon style.

Nadjia attendit patiemment la réponse d'Azad, un sourire narquois aux lèvres, les mains sur les hanches. Elle se doutait de la manière dont il allait rétorquer, elle avait fait exprès de répondre ainsi, pour voir jusqu'où il pouvait aller sans pêter les plombs. Quand il ouvrit la bouche pour parler, elle l'attendait de pied ferme, mais il s'arrêta. Fronçant les sourcils, la jeune fille ne comprit que trop tard que c'était en raison de la présence d'une tiers personne. Alors elle l'entendit rire et taper dans les mains. Mais qu'est-ce qui lui prenait à ce type ? Nadjia se retourna pour le voir arriver. Elle sentait une irrésistble envie de le frapper, elle n'aurait sut pourquoi, peut-être à cause de sa manière de parler ou de se mouvoir... Tout sonner faux, comme s'il cachait quelque chose... C'était assez étrange il faut dire.

Quand Azad se leva pour se mettre à côté d'elle, elle lui adressa un sourire narquois. Quoi, il voulait la protéger maintenant ? Mais protéger de quoi ? De cet homme ? La situation devenait de plus en plus bizarre, comme s'ils se connaissaient tout en faisant semblant que non. La sensation d'être de trop était grande, mais elle passa outre.

En revanche, les paroles de ce Donatey la fit frissonner. Si l'envie lui prenait de faire quoi ? Quelque chose lui disait qu'il était plus dangereux qu'il ne le laissait paraître, et quand il passa une main dans les cheveux de Nadjia, elle se retint de justesse de lui foutre un pain. Non mais il se prenait pour qui ? Ses doigts étaient froids... elle avait encore la sensation de ses doigts caressant ses cheveux, même quand il partit. Cela l'écoeurait. Elle passa sa main dans ses cheveux comme pour enlever quelque chose d'indésirable, ne faisant même pas attention aux paroles d'Azad envers cet homme, juste de plus en plus malade qu'il est eut l'audace de la toucher aussi familièrement.

Ce fut la main d'Azad dans ses cheveux qui la tira de ses pensées. Elle n'aurait sut dire pourquoi ni comment, mais s'en était rassurant, comme s'il lui avait enlevé la "marque" que lui avait mise Donatey. Par contre, elle n'aurait sut dire pourquoi un tel revirement de comportement... Elle l'écouta pendant qu'il lui parlait à l'oreille et haussa un sourcil. On aurait dit une invitation à l'embrasser, invitation qui se confirma peut-être lorsqu'il effleura ses lèvres des siennes. Cela lui arracha un autre sourire narquois pendant qu'elle l'écoutait toujours.

Elle le regarda se rassoir, toujours en affichant son sourire, puis s'approcha de lui, posa les mains sur le dossier du banc, de sorte que leur visage ne soit qu'à quelques millimètres l'un l'autre.

- Est-ce ainsi que vous traitez celle qui vous a permis de sortir de ce vilain cauchemar ?

Elle avait utilisé le vouvoiement, comme lui, comme si elle entrait dans son jeu tout en menant la danse à tour de rôle. Une moue suivit ses paroles, comme si elle en était déçut, puis posa une main sur la joue d'Azad pour embrasser l'autre, de sorte que le coin de leur bouche se touche. Revenant en arrière, sa main descendit sur son torse, exerçant une légère pression pour l'obliger à rester assis.

- Se serait dommage n'est-ce pas... Que la Belle n'est pas droit aux baisers de son Prince ?

Rapprochant son visage du sien encore plus, leurs lèvres se touchant presque, elle continua ainsi longuement.

- Mais peut-être aussi que la Belle cherche à faire perdre a tête à son Prince, jusqu'à le rendre fou, le laissant ainsi sans abréger ses souffrances, le cherchant puis fuyant jusqu'à ce qu'il se perde dans les méandres de son coeur...

Se redressant, elle le lâcha, toujours en affiachant son sourire en coin, avant d'aller s'assoir à son côté, reprenant son visage impassible.

Son comportement du premier abord m'avait certes surpris, je ne m'attendais pas vraiment à cette réaction. Mais au final cela m'amusais énormément de voir avec quel toupet elle pouvait tenté de renverser la situation. Par ailleurs la manière si délicieuse et délicate de me provoquer, rendait les choses encore plus exaltantes, ce qui m'obligeais à sourire. La manière dont elle avait d'interagir avec moi avait certainement de quoi, me rendre fou, elle avait raison sur ce point là. Quand elle effleurait mes lèvres je frissonnais légèrement. je dois bien le dire ce n'était ni de peur et encore moins de froid, non bien loin de là. Je rêvais après m'avoir envouté de ces paroles, telle une charmeuse de serpent, elle s'asseyant tranquillement à côté de moi, reprenant un visage impassible. Dans une telle situation, qui me paraissais tellement saugrenue je ne pouvais m'empêcher de rire, le petit chaton ,jouait la carte de la séduction, alors je me rendais compte que je n'étais certainement pas le seul magicien à abusé de ces pouvoirs. Mais comme dans tout duel, il n'y a qu'un seul vainqueur, elle avait donc fait le premier pas dans l'antre du jeu. Cela me faisait sourire de penser que j'allais pouvoir joué avec elle, un peu plus longtemps que prévus, malgré les conseils des autres. Bien trop dominé par l'idée que je venais de trouver, quelque chose de très intéressant. Du coin de l’œil je continuais de la regarder, je prenais dans l'une de mes mains une mèche de ses cheveux, que je passais entre mes doigts.

-Vous voulez joué....mais c'est un jeu....très dangereux....telle une petite brebis égarée qui se faufile dans l'antre du loup.....Oui vous avez raison c'est ainsi que je traite celle qui m'avais sortie de ce petit soucis...mais je vous traite avec autant d'égal que la manière dont vous...vous y êtes pris pour le faire....et je me trouve par ailleurs bien indulgent....bien trop indulgent....Vous parlez de baisé aussi facilement....mais je craint décevoir...toutes ces jolies certitudes...aux quelles vous semblez vous fier....N'est il pas de mon devoir de vous montrez à quel point on peut commettre des erreurs qui peuvent s'avouer....impardonnable....Vous parlez de cœur...mais hélas bien là, une des raisons...de ne pas se fier....à ce que l'on peut voir...ou croire...car je vous le dis bien...mieux...je peut vous le prouver...

J'encercle ces épaules de mes bras et nous fais tomber du banc, nous roulons pour que je puisse me trouver sur elle, je continuais de sourire, tout en passant ma tête dans ces cheveux, pour sentir son parfum, avant de revenir à son oreille, pour murmurer.

-Sachez bien une chose...nul besoin de chercher...ou même de croire..je n'ai pas de cœur....il ne vaut mieux pas m'identifier comme certains le font à un chevalier servant....au gré de vous décevoir encore une fois....ce n'est pas mon style....non je suis plus du genre démon...Oh mais vous devez savoir que le danger ne vient pas forcément d'où l'on croit...vous semblez prendre plaisir à entrer dans mon jeu....vous tentez sans nul doute de me faire perdre...l'esprit et ma raison...mais pour l'instant vous ne faites qu’attiser ma curiosité et bien d'autre chose...qui ferait rougir, plus d'une idiote sur cette pauvre planète...Hélas pour cette fois il semblerait que faire marche arrière ne soit malheureusement pas prévu au programme... J'aimerai tant voire sur votre petite frimousse, cette belle image de colère que je vous sais capable d'offrir...mais malgré ma volonté d'obtenir mon souhait...il semblerait que vous teniez bon..ce qui m'oblige malheureusement... ou devrais je plutôt dire....de manière assez satisfaisante de devoir gouté au seul sujet de notre débat....Après tout si je suis un démon sans cœur...je ne dois certainement pas craindre le pêché et encore moins être gêné par votre déplaisir très chère...

Je laissais glissé mon visage dans ces cheveux, tout en continuant de caresser d'une de mes mains, les mèches de ces cheveux. Tout en rapprochant mon visage du sien. bien que mon corps devait peser certainement lourd sur elle, je m'en moquais éperdument. De ma main libre je caressais son visage, tenté de percer les pensées cachées au fond de ses iris, mais n'y décelant rien, j'eus l'espace de quelques secondes l'impression de revenir quelque temps en arrière, quelques années, qui avait fait de moi un autre, que je n'était plus, c''est pourquoi mon visage s'assombrissait et qu'il prenait un air triste. Mais ce petit temps d'égarement fini, je reprenais mon visage souriant et jovial. Bien qu'à ce moment là, elle pouvait lui ressembler ce n'était pas elle. Rien que cette pensée me faisait frémir, de mes lèvres je prenais les siennes, elles étaient tièdes, douces, et aussi un peu parfumées. Continuant de gouter à cette exquise sensation, un flot de souvenirs refaisaient surface, comme l'épée Damoclès qui s’abat. Des images que je ne voulais pas revoir et qui pourtant prenaient possession de mon esprit. Sentant l'odeur et la chaleur que dégageait Nadjia je revenais à moi. Cessant de l'embrasser, je blottissais ma tête contre son cou et dans ses cheveux. Parcouru de frémissement je tentais de me calmer, mais dans cette position, j'étais certains qu'elle ne pouvait pas voir mon visage.

-Ne bouge pas...

J'aurais pu y ajouter un s'il te plait, ou même penser que ça pouvait sonner tel un ordre, mais ma voix risquait de me trahir. Je continuais de respirer de manière rapide contre son visage, comme si j'aspirais tout d'elle, comme si elle pouvait me sauver de cette abysse qui m'engloutissait. Mais dans les méandres de l'obscurité une seule chose était sûr, nous étions seul et pour toujours condamné à l'éternel recommencement de nos souffrances.

Nadjia se laissa faire quand il lui tripota une mèche de cheveux. Elle se doutait qu'après l'avoir allumer comme elle l'avait fait, il n'allait pas se contanter de répondre avec des mots. Tout en l'écoutant, un sourire narquois surgit sur son visage. Décidémment, il aimait les allusions aux animaux celui-là ! Les derniers mots qu'il prononça lui fit froncer les sourcils, mais avant même qu'elle ne réagisse, elle se retrouva à terre, Azad au dessus d'elle. Elle s'était attendu à ce qu'il agisse, mais pas comme ça... Sa réaction la surprit au plus haut point, et elle ne bougea pas un cil, les mains sur son torse, écoutant son discours sans pour autant émettre son point de vue. Au fait, elle n'en eut pas l'occasion, toute son attention focalisée sur ses gestes. Qu'allait-il faire ? Quel en aurait été son but ? Fronçant les sourcils, elle se laissa faire quand il lui caressa les cheveux et le visage, le regard plongé dans le sien. Elle fut surprise de voir passer l'ombre d'une tristesse dans son regard, comme si cette situation lui rappelait un instant douloureux, et elle se demanda s'il allait se rétracter et la laisser... Jusqu'à ce que ces lèvres prennent les siennes... La sensation douce de ce contact la fit frissonner, et, perdant sa concentration, elle se laissa submerger, allant jusqu'à répondre à ses baisers avec fureur, le coeur battant plus vite de seconde en seconde.

Quand il interrompit leur baiser, elle retrouva assez de luciditer pour tenter de se calmer. Elle ne voulait pas recréer le même schéma qu'il s'était passé avec cet autre homme... Penser à lui la fit enrager, alors elle le chassa promptement de son esprit pour le focaliser sir Azad, la tête nichée dans son cou, parcourut de tremblement. Il semblait... Perdu ? Peut-être que le mot était ici mal employé, mais c'était l'impression qu'il donnait, perdu dans ses souvenirs, ses sentiments, comme elle l'avait dit, la Belle avait perdu son Prince... Et en était quelque peu fière.

Elle n'aimait pas recevoir d'ordre, et fut tentée de faire tout le contraire, de le faire passer sous elle et de le rendre encore plus perdu qu'il ne l'est déjà. Mais ne fit rien étrangement. Gardant une main sur son torse, elle passa l'autre dans les cheveux d'Azad, les ébouriffant au passage, tandis que son autre main caressait son torse.

- De Prince charmant vous passez au statut de Démon... Ce changement... Me plaid bien plus qu'un Prince tout dévoué à sa Belle...

Tournant la tête de côté, là où était celle d'Azad, elle lui mordilla un bout de son oreille avant de lui sussurer :

- Sachez qu'il en faut plus pour me fâchez, bien que votre audace devrait attiser ma colère. Il n'en ai rien voyez-vous. Qui vous dis que j'en suis déplut ?

Joignant le geste à la parole, elle fit ce qu'elle voulait faire : elle libéra ses jambes, les passa de chaque côté d'Azad avant que d'une poussée, elle se retrouve sur lui après l'avoir fait basculer. Les cheveux ramenés sur le côté, assise sur son torse, les mains de chaque côté de sa tête, elle effleura d'abord les lèvres d'Azad sans pour autant l'embrasser, mêlant son souffle au sien, puis descendit dans son cou... Pour lui faire un gros et bien rouge suçon. Oui un suçon, entre son oreille et ses cheveux. Chacun son tour, comme elle aimait le dire. Si quelqu'un les voyait, il le prendrait sûrement très mal et en informerait sûrement les pions du directeur, mais elle s'en fichait. Azad avait eut l'audace de l'embrasser sans son consentement - bien qu'elle avait apprécié - il devait être puni. Une main sur son torse, jouant avec ces formes, elle remonta jusqu'à son oreille et en mordilla le lobe.

- Quand on me cherche, on me trouve très cher...

Elle insista bien sur le "très cher", terme que lui-même avait employé, avant d'embrasser son cou, sans toucher aux lèvres, voulant le faire languir jusqu'au plus profond de son être.

Alors que j'étais perdu dans mes réflexions et que je tentais en vain de libérer mon esprit de ce tourbillon, elle passait une main dans mes cheveux, les ébouriffant au passage, tandis que son autre main caressait mon torse. Je cherchais toujours la raison pour laquelle je voulais créer un lien entre cette fille, et celle du passé, mais pourtant rien ne collait, ce n'était pas le même genre. La seule ressemblance pouvait être les yeux, mais la comparaison s'arrêtait là, même au niveau du caractère elles étaient différentes, alors pourquoi y mettre un lien qu'il n'y avait pas, au fond d moi je sentais que quelque chose n'allait pas,mais je n'arrivais pas à comprendre. Pourtant cela voulait donc dire que cette fille avait quelque chose que je ne voyait pas, mais qu'avait elle qui puisse ainsi tourmenter mon esprit et ma raison? Ce n'est pas logique, elle ne peut pas être, ce qu'elle n'est pas. Je repensais à l'autre froide et calculatrice j'étais tombé et j'avais perdu, je lui avait donné mon cœur, enfin devrais je plutôt dire elle m'avait arraché le cœur, sans même se sentir le moindre du monde coupable, bien loin de là, je revoyais toujours dans son regard la fierté de n'avoir de moi qu'une enveloppe du néant. J'écoutais d'une oreille distraite les propos de Nadjia bien que, ceux ci perturbaient encore plus mon esprit. Tournant sa tête de mon côté, elle me mordillait un bout de mon oreille, ce qui me faisait frisonner, évidement qu'elle allait me rendre la monnaie de ma pièce cela ne faisait pas de doute, je me laissais faire encore perdu dans mes pensées. Lorsque je sentais qu'elle nous retournais, nous faisant basculer sur le sol, moi dos à la terre et elle carrément sur moi, qu'elle petite furibonde pensais dans un demi-sourire, assez joué, tu aimes retourner la situation à ton avantage. Elle effleurait d'abord mes lèvres ce qui me faisant de nouveau frissonner, elle cherchait à ce que je perde patience, mêlant son souffle au mien, puis descendait dans mon cou, la laissant faire je sentais la pression et comprenais aussitôt son intention. ça ne me réjouissait pas vraiment, car quand les autre verront ça, ils penseront que je n'ai pas tenu ma promesse. Une de ses mains sur mon torse, jouant avec mes formes, elle remontait jusqu'à mon oreille et en mordillait le lobe. A qu'elle embrasse mon cou, elle voulait me faire vivre un véritable supplice, qu'elle petite sorcière, ce n'est pas bien de faire ça, parce que je n'hésiterais pas. J'allais de nouveau retourner la situation à mon avantage, alors que j'entendais des bruits se rapprocher de nous, ça ce n'était pas bon du tout. Passant une main derrière la tête et l'autre dans son dos, pour la coller à moi je nous laissait glisser dans l'herbe, afin de nous cacher derrière les arbustes. Évidement je prenais bien soin à me retrouver sur elle et non sous elle, avec je dois le dire un petit sourire en coin, ayant remarqué que les voix s'éloignaient pour n'être plus qu'un murmure, je prenais soin de répondre, à ce qui se trouvait maintenant sous moi.

-Ah la la qu'ais je fais au bon dieu, à part de temps à ordre lui coloré les joues par mon comportement, pour mériter ça.....J'ai beau essayé de trouver quelque chose pour vous embêter...il semblerait dans ce cas que vous m'aimiez bien plus que vous me le faites croire...Quoique je suis certain que la tentation charnière fait de ce petit rapprochement un attrait principal....Et moi donc cherchez vous donc ma colère?....En me faisant une telle marque à mon cou vous savez que vous me discréditez de tous....Alors c'est incroyable que je me sent...le devoir et l'obligation...de venger....cette petite attaque.....Très chère vous n'aimez pas non plus, qu'aimez vous donc alors, parce que après chaton et tout ce genre de chose, je n'ai plus d'autre idée, voyez vous, toute fois vous pouvez prendre note d'une chose...je préfère vous donner un surnom....je trouve ça très mignon....Toute fois je me demande si vous le méritez vraiment....je suis peut être bien trop gentil...il faudrait que je prenne note à ne pas me laisser l'être trop facile.....Que vais donc pouvoir vous faire pour me venger....

Je continuais de caresser ses cheveux, parce que c'était une des choses que j'aimais bien chez elle, à première vu rien d'exceptionnel, mais son odeur me plaisais, et j'aimais la manière dont ils s'enroulaient au tour de mes doigts. Ce qui me fit sourire, j'approchais mon visage du sien, elle avait fait tout ce qu'elle pouvait pour me rendre fou, elle allait voir ce que pouvait faire la folie, quoique pour l'instant je me contrôlais parfaitement. Je caressais de mes lèvres les siennes, mais au lieu de prendre les siennes comme la dernière fois en douceur, je me faisais plus violent, je l'ai lui prenait avec fusion, comme si de la lave coulait en moi, pourtant je restais encore assez calme, ma respiration se faisait juste plus pressante. Je lui mordillais la lèvre inférieure, elle aimait mordre ça tombe bien moi aussi, j'aimais ce genre de chose. Repensant à ce qui se trouvait dans ma veste je la retirais et la jetais sur le sol plus loin, pour reprendre là, où j'en étais, Je continuais de l'embrasser puis je descendais dans son cou, passant l'une de mes mains dans se cheveux et l'autre sous son tee-shirt, caressant sa peau tiède, ce qui continuait de me faire frémir, lentement je caressais sa peau, avant de l’enlever, pour lui défaire son tee-shirt qui me dérangeait, faisant barrage à mon inspection. Une fois le "méchant tee-shirt" enlevé, je faisais de même avec son soutien gorge. J'embrassais son ventre, passant mes mains au creux de ses reins, puis lentement avec ma langue je remontais son corps, pour caresser du bout cette dernière la partie infime de l'un de ses seins, tout doucement. Je levais l'une de mes mains et je caressais avec cette dernière l'autre sein, puis j'étais moins lent, moins doux, plus sauvage, et je continuais de lui faire subir ce que j'appréciais moi même, sentant ses seins se durcirent j' avais un petit sourire en coin. Mais je devais avoué que malgré moi, j'avais grande peine à me contrôler et que maintenant sou peu,il serait impossible de faire marche arrière, tellement que je sentais mon sang affluer à mes tempes, j'avais chaud, bien trop chaud, pour me calmer, et retrouver mon intégrale lucidité.

J'étais complètement embrumé, la raison ne m'appartenais plus, et encore moins l'esprit, je n'étais plus qu'enveloppe charnelle, j'entendais un son de portable au loin comme un écho, mais toujours perdu dans l'ivresse de mes sens, je n'y prenait nullement attention, je continuais ce que seul mon corps désirait, je n'étais plus mettre de moi même par l'esprit mais par le corps. Dans un sens ça faisait mal, de perdre autant contrôle de soit à la vu de cette fille, mais dans un sens il était tellement exquis de ne plus penser à rien d'autres que l'instant présent, sans prendre ombrage de tout ce qui pouvait se passer à l’extérieur de cette bulle. Elle avait défait ma ceinture, les boutons de mon pantalon, ma chemise, cela me faisait sourire de penser que si cela continuais j'allais être moins vêtu qu'elle. Mais pas question que se soit le cas, je pris donc soin de lentement défaire son pantalon, mais évidement comme on pouvait s'y attendre, mes mains commençaient à trembler de désir et c'était donc une tache difficile à accomplir, forte heureusement avant que mes nerfs m'obligent à lui arracher le peu d'habit qui lui restaient, le pantalon était enlevé, ce fut donc autour de son bas de sous-vêtement, ma foie qui se trouvait plus facile à se retirer. Devant ce corps nu, et cette peau douce, qui enivrait mes sens il était difficile de me contrôler. Pourtant je me levais comme un automate pour retirer ce qui me restait d'habit, enfin nu à mon tour, je retournais au près d'elle, impatient, mais ayant repris un peu de contrôle sur moi-même en mettant éloigné de son corps, je prenais soin de ne pas me jeter sur elle pour la dévorer tout cru. M'allongeant sur elle, je repris sa bouche, tout en continuant de caresser l'un de ses seins avec ma main, et de l'autre main, je parcourais son corps, caressant les moindre recoins de peau que je n'avais pas pu caresser jusqu'à présent, fébrilement se fut autour de ma bouche d s'aventurer contre sa peau, son visage, son cou, puis son ventre, lentement je descendais, léchant la peau de son ventre, contournant ces cuisses, puis ces mollets jusqu'à ces pieds. Enfin je remontais, m'aventurant dans son intimité, que mes lèvres et ma langue prenait soin de titiller, ne lui laissant aucun répit. S'entend sa peau devenir aussi brulante que la mienne, je remontais mon corps pour poser mes lèvres sur les siennes, tendrement dans un premier temps, tout en faisant entrer en elle la virilité de mon être, passant en un cou sec, avant de me stopper et de lancer la cadence à un rythme plutôt calme. Mais ma patience avait trop durée, n'ayant plus la force de mon contenir, je lui prenait avec mes lèvres les siennes de manière brutale, je passais mes mais dans ces cheveux tout en continuant de remuer mes hanches, comme si je pouvais encré en elle, j'avais conscience que j'étais peut être un peu trop violent, mais je n'arrivais pas à contenir mes élans. Je n'étais à présent plus qu'esclave de mon corps et du sien, son odeur enivrait mes sens, me faisait perdre raison, je sentais gravir en moi la flamme du paroxysme du désir, ne pouvant plus me retenir, je jouissais en elle, dans un tourbillon de voltige. Je ne bougeais plus sur elle, je continuais de m'enivrer de son parfum, je sentais mon cœur battre la chamade. Puis au bout d'un moment, Je me dégageais et me faisais rouler à côté d'elle, attirant son corps nu contre le mien, je continuais de passer ma main dans ses cheveux, et de l'autre j'approchais sa tête de mon visage pour l'embrasser, ensuite je caressais son corps lentement, comme pour l'adoucir, de la manière dont je l'avais traité juste avant. Je continuais de sourire encore un peu sur un nuage, je savais que bientôt j'allais redescendre, mais pour l'instant je voulais rester là haut, perdu peut être, mais pour une fois depuis longtemps je n'étais pas seul.