Je me sentais redescendre sur terre, et le choc fut plutôt brutal. Mon esprit emmargeait dans le brouillard épais que mon corps l'avait mis. Je soupirais, attrapais mon portable dans la poche de mon pantalon pour voir l'heure, il se faisait tard et je devais y aller, je n'avais pas vraiment le choix, je me sentais un peu mal, de devoir la laissé comme ça, après ce que nous avions fait. Mais je ne pouvais lui donner aucune raison sincère à ce pour quoi je devais partir. Passant une dernière fois ma main dans ses cheveux et embrassant ces lèvres, je sonnais l'heure de mon départ. Je me relevais pour enfiler mes vêtements froissés. Une fois avoir tout enfilé sans pour autant avoir refermé ma chemise, je repensais au suçon dans le cou, ce qui ne m'arrangeait pas trop. En souriant, je revenais vers elle, lentement je m'allongeais sur elle, posant mes lèvres dans son cou, j'aspirais sa peau douce, une fois le travail achevé, je me relevais en souriant de la belle marque que je venais de lui faire, songeant que je venais de lui rendre la monnaie de sa pièce.
-....Je dois y aller...je n'es pas trop le choix...Je pourrais une explication...mais je ne pourrais que te mentir...alors autant ne rien dire...... On se voit plus tard......je te retrouverais....Ah tu m'as fais cette marque....dans le cou...je t'ai fais la même....comme ça.....on sera....que tu es à moi....Je suis pas partageur.....voilà...une chose dont tu peux être sûr...
Je m'éloignais de l'herbe, en reboutonnant ma chemise, l'esprit songeur, mon visage avait un air triste, pourtant quand je me retournais pour lui redire quelque chose, je souriais de nouveau.
-Ah aussi....Crois pas que je suis un goujat....c'est pas parce qu'il sait passé ça entre nous...enfin tu me comprends...
Je sortais des feuillages, l'esprit ruminant, je n'aurai pas du laissé l'autre partir et rester avec Nadjia c'était pourtant ce que j'avais fait, et en plus de ça je ne mettais pas éloigné d'elle, bien au contraire je m'étais rapproché. De cela une chose était sûr j'allais le payer tôt ou tard, mais je devais être le seul à payer de la faute que j'avais commis. Me retrouvant près des bancs, et ne voyant personne, je prenais la direction du hall.